CINE-JAZZ

L'homme en blanc sort dans le couloir et se dirige vers le couple... le visage de la femme Marie tiraillé par le manque de sommeil semble pourtant confiant,  son mari se tient proche d'elle de façon protectrice...

Vous savez c'est difficile pour moi d'évaluer les chances de succés pour l'opération. Il me faudrait votre accord... C'est une opération qui n'a jamais été ni programmée, ni réalisé...ouvrir un coeur afin d'y introduir un élément, une substance inconnue n'a jamais été pratiqué jusqu'à présent...

L'homme et la femme se regardent, des larmes coulent sur leurs joues qui assombrie le visage de Marie... Alors que l'homme prend la parole.

De toute façon, elle doit mourir, n'est ce pas ? dans une semaine ou 6 mois, on la perd... si on décide de l'opérer et que ça ne fonctionne pas; on risque de regretter en pensant qu'on aurait pu la garder quelques semaines encore... Si on accepte pas et qu'on la perd, on pourra se dire qu'on aurait dù tenter l'opération...

Marie regarde son mari et lui dit : c'est à nous de décider, le medecin ne peux pas ! il faut la sauver cris t elle.

L'histoire se déroule dans les années 60 un bébé nait, c'est une fille, elle a la maladie bleue et un retrécissement de l'aorte, artere principale  qui mène au coeur... aucune possibilité de survivre, le coeur n'est pas oxygéné... l'enfant ne mange pas, à la premiere bouchée ou pipette elle rejette tout... la mére ne dort pas et passe son temps à essayer de lui faire absorber un minimum d'aliment alors qu'on la sortait de couveuse...

Le mari alors déclare dans le bureau du medecin.

Perdu pour perdu, on tente. 

Le visage du professeur resta grave tout en esquissant un léger sourire...

Les amis, les membres de la famille affluèrent dans la maison...

Alors que dit le professeur ?

Marie toujours en larmes explique qu'il a fallu prendre une décision, et que ce sont eux, les parents qui sont responsables du destin de l'enfant...

Pourtant on avait proposé à la mêre de laisser mourir l'enfant qui ne voulait pas manger ni boire, vomissant sans arrêt, certains pensaient qu'elle serait toujours esclave en cas de survie...Mais l'instinct d'une mère reste l'instinct d'une mère...

Marie s'obstinait à la faire manger comme pour un oiseau, parfoit de la bouche à la bouche en machant elle même certains aliments a base de bouillis...

Le père qui rentrait parfois trés tard de son travail d'ambulancier, qui n'en finissait pas se retrouvait dans un lit vide regardant sa femme à l'autre bout de la chambre qui observait le bébé bleu, avant de s'endormir.

Les yeux du bébé regardaient sa mère et lui envoyaient des messages indescriptibles de communion intense lié au monde émotionnel...

La force innondait la mère en lui donnant le courage de se battre pour l'enfant...

A suivre